Combattre la culture bourgeoise en construisant une nouvelle culture
Medved Pobedy
Traduction française par Redstar
30 Janvier 2019
LLCO.org
…il ne faut tenir pour réalisé que ce qui est entré dans la vie culturelle, dans les mœurs, dans les coutumes…
– VI Lénine, 1923 [1]
La culture bourgeoise
L’enracinement de l’hégémonie capitaliste dans le monde a conduit au développement d’une culture réactionnaire et dégénérée basée sur l’hédonisme et la glorification de tout ce qui est dégoûtant dans l’humanité. La prolifération de la culture bourgeoise freine la révolution car elle dégrade la capacité de la classe ouvrière à mener une lutte de classe. La culture bourgeoise crée les conditions nécessaires à l’existence d’alliances entre la classe bourgeoise et les éléments privilégiés et compradores de la classe ouvrière. La culture bourgeoise fournit les modèles sociaux et psychologiques nécessaires à la classe capitaliste pour maintenir sa domination sur la classe ouvrière.
Au fur et à mesure que l’impérialisme a installé ses régimes fantoches dans le monde prolétarien, il a répandu la culture bourgeoise[2]. Au cœur de la culture bourgeoise se trouvent les médias et les sociétés de divertissement qui abrutissent efficacement les masses et influencent leurs pensées et leurs comportements au profit du capitalisme et de l’impérialisme[3]. La propagande bourgeoise produite dans les pays bourgeois est commercialisée non seulement auprès des masses de ces pays, mais aussi auprès des masses des pays exploités prolétarien, facilitant ainsi la diffusion des idées et des valeurs bourgeoises auprès des masses prolétariennes[4].
La culture bourgeoise glorifie la violence à un très haut degré, avec des scènes gratuites de brutalité et de meurtre qui se déversent continuellement dans la propagande des entreprises de divertissement. Cette dépravation reflète l’état d’esprit qui règne au cœur du capitalisme[5].
La culture bourgeoise hypersexualise sans vergogne les femmes[6], tout en repoussant les limites de ce qui est considéré comme moralement acceptable et en brisant des tabous tels que la sexualisation des enfants.[7] La pornographie est très répandue et contribue à repousser les limites de l’acceptable. La culture bourgeoise promeut un faux “féminisme” libéral pour masquer l’oppression structurelle des femmes et des enfants sous le capitalisme.[8]
Le blâme des victimes fait partie intégrante de la culture bourgeoise, le capitalisme tentant de justifier son existence malgré sa nature injuste et inhumaine. Les victimes de l’impérialisme dans le monde prolétarien sont présentées comme culturellement arriérées et responsables de leur propre pauvreté, alors que celle-ci est en fait la conséquence du vol impérialiste de leurs ressources et de la destruction de leurs cultures.[9] Les victimes de violences policières sont régulièrement dénigrées et rendues responsables de leurs propres souffrances.[10] De même, les victimes de viols et d’autres violences physiques sont souvent ridiculisées et couvertes de honte, tandis que les auteurs sont souvent absous.[11]
La culture bourgeoise valorise la superficialité et la stupidité, la décadence et la débauche,[12] ainsi que l’obéissance aveugle à l’autorité.La propagande bourgeoise glorifie la toxicomanie[13]. La culture bourgeoise promeut l’idée que la moralité n’est pas pertinente ou obsolète[14] et que les gens n’ont aucune responsabilité pour leurs propres actions, si ce n’est celle d’obéir à l’autorité.[15] Elle perpétue un état d’esprit étroit et égoïste fondé sur l’individualisme et l’opportunisme.
Dans la classe ouvrière, le capitalisme décourage les activités intellectuelles telles que la lecture de livres, l’étude et la discussion de questions importantes.[16] Au contraire, la culture bourgeoise valorise la télévision, les jeux vidéo, la pornographie et d’autres formes de divertissements électroniques abrutissants qui détournent les masses de la réalité, les apaisent tout en empoisonnant leur esprit.
Le capitalisme mène une guerre contre la nature, présentant la technologie et la croissance économique comme la solution aux problèmes de l’humanité au lieu de la propriété sociale des moyens de production.[17] Le capitalisme encourage le génie génétique inconsidéré des cultures agricoles malgré la menace potentielle pour la santé humaine et environnementale.[18] La culture de la voiture est au cœur du capitalisme, car le transport individuel privé est beaucoup plus rentable pour les capitalistes que les transports publics de masse, malgré son impact extrêmement négatif sur l’environnement.[19] Le capitalisme a donné naissance au phénomène connu sous le nom d'”obsolescence planifiée”, selon lequel les produits sont délibérément conçus pour se briser ou devenir obsolètes, ce qui augmente les ventes et les profits tout en aggravant la destruction de l’environnement et le gaspillage de main-d’œuvre.[20] La culture bourgeoise se moque de la destruction de la nature en faisant semblant de s’en préoccuper tout en promouvant un consumérisme aveugle et un mode de vie décadent et gaspilleur.[21]
Le capitalisme pousse à l’utilisation constante et croissante de la technologie numérique et sans fil partout[22], utilisée par l’État pour surveiller les masses.[23] La culture bourgeoise glorifie le transhumanisme,[24] la fusion de l’homme et de la technologie, qui constitue nécessairement une sorte de programme eugénique tant que le capitalisme et la division des classes existent.[25] La destruction continue de l’environnement naturel sous le capitalisme se reflète dans la mécanisation et l’asservissement croissants de la classe ouvrière, ainsi que dans son aliénation de la nature et son addiction à l’électronique.[26]
La culture bourgeoise célèbre tout ce qu’il y a de mauvais dans l’humanité, tout en ridiculisant et en rejetant tout ce qu’il y a de bon. La culture bourgeoise célèbre le mode de vie bourgeois qui repose sur l’exploitation et le sacrifice des autres. La culture bourgeoise est essentiellement une culture qui vénère la mort, une culture de la destruction.
Nouvelle culture
La construction socialiste du Nouveau Pouvoir doit nécessairement être basée sur une Nouvelle Culture qui célèbre la vie, une culture qui respecte la nature et l’humanité, une culture qui élève la discipline, l’intelligence et l’abnégation, une culture qui s’oppose totalement à tous les éléments réactionnaires et dégénérés de la culture bourgeoise. La Nouvelle Culture doit soutenir le développement évolutif sain de l’humanité en harmonie avec l’environnement naturel de la Terre, et doit fournir les outils nécessaires à la consolidation réussie du pouvoir socialiste – le Nouveau Pouvoir – et à la transition vers le communisme.
La Nouvelle Culture doit être fondée sur un ensemble de valeurs entièrement nouvelles qui incarnent une mentalité communiste révolutionnaire. Chacun doit être tenu responsable des valeurs qu’il promeut par la parole, la musique, l’écriture et d’autres formes de médias. La nouvelle culture ne tolère ni l’oppression, ni l’exploitation, ni le chauvinisme social. Elle ne tolère pas l’objectivation et la déshumanisation des personnes, dans les médias ou ailleurs, ni le blâme des victimes. Elle ne tolère pas la glorification des drogues, de la violence ou de la dépravation sexuelle. La dégénérescence bourgeoise n’a pas sa place dans la nouvelle culture. La Nouvelle Culture considère la discipline personnelle et la force de caractère comme des valeurs importantes. Elle défend l’autodétermination, l’autodéfense et l’organisation prolétarienne. Elle reflète un état d’esprit responsable, égalitaire et prolétarien. La Nouvelle Culture défend le principe du respect de l’être humain et des autres formes de vie biologique et ne tolère pas de manière libérale les violations de ce principe.
Contrairement à la culture bourgeoise, la nouvelle culture promeut un mode de vie sain et équilibré et de bonnes habitudes qui contribuent à maintenir la santé et le bonheur de l’individu. La Nouvelle Culture est basée sur les idées et les actions qui soutiennent la libération de la classe ouvrière et la protection et la réhabilitation des écosystèmes de la Terre. Une bonne alimentation, de l’exercice, des habitudes d’étude et des activités sociales sont autant d’aspects essentiels de la Nouvelle Culture, car ils sont tous importants pour former des personnes saines, intelligentes et productives dont le Nouveau Pouvoir a besoin pour survivre et s’étendre.
Dans la nouvelle culture, la technologie est perçue de manière totalement différente que dans la culture bourgeoise. La nature est plus importante que la technologie dans la nouvelle culture. La technologie devrait être utilisée pour libérer l’humanité du labeur et des corvées afin de dégager plus de temps pour les activités qui élèvent réellement l’humanité, telles que l’étude intellectuelle et la jouissance du monde naturel. Les effets de la technologie, qu’ils soient flagrants ou subtils, doivent toujours être pris en compte. Plus l’homme passe de temps à interagir avec la technologie, moins il passe de temps à interagir avec la nature, et plus il se déconnecte de son environnement naturel, à la fois physiquement et psychologiquement. Trop de temps passé avec la technologie signifie que la technologie cesse d’être le serviteur et devient le maître. Ainsi, la technologie doit être conçue et mise en œuvre de manière à ne pas interférer avec les processus naturels, de manière à soutenir la biodiversité, la santé écologique et la santé humaine. La nouvelle culture n’apprécie la technologie que pour sa capacité à libérer et à élever l’humanité. Les applications insensées ou destructrices de la technologie n’ont pas leur place dans la nouvelle culture.
La Nouvelle Culture est basée sur la propriété collective des moyens de production, visant l’efficacité de la production et l’efficacité du transport et de la distribution tout en minimisant le besoin de travail humain. La nouvelle culture valorise la gestion intelligente des ressources, y compris la conservation des ressources et la planification minutieuse de la production afin d’éliminer les déchets et l’impact négatif sur l’environnement. Les techniques de production en harmonie avec l’environnement naturel sont importantes pour la Nouvelle Culture. Les systèmes de production, de distribution et de gestion des déchets en circuit fermé sont essentiels au maintien de l’intégrité des écosystèmes terrestres. Les transports publics et la production d’énergie propre sont également essentiels. Outre la propriété collective des moyens de production, la nouvelle culture privilégie la réflexion collective et la résolution des problèmes. Avec la propriété collective des moyens de production et des processus décisionnels scientifiques et démocratiques concernant la production et la distribution des ressources, la nécessité du travail pourrait être considérablement réduite tout en assurant l’abondance pour tous les humains[27], en harmonie avec les processus naturels de la Terre.
La nouvelle culture met l’accent sur l’analyse critique et l’objectivité, tout en encourageant la critique et l’autocritique afin de reconnaître et de corriger les erreurs : “Si nous avons des lacunes, nous n’avons pas peur qu’on nous les signale et qu’on nous critique, car nous sommes au service du peuple.”[28] La Nouvelle Culture ne tolère pas l’égoïsme et l’autosatisfaction, mais défend au contraire le principe “Pas d’enquête, pas de droit à la parole”[29] La logique, la science et la discipline sont très appréciées au sein de la Nouvelle Culture. Ce n’est que si les masses deviennent suffisamment avancées dans leur conscience prolétarienne qu’elles peuvent mener avec succès la lutte révolutionnaire. La Nouvelle Culture est essentielle pour amener les masses à un niveau plus élevé de conscience politique.
Conclusion
La culture, la politique et l’économie bourgeoises mènent l’humanité et les écosystèmes de la Terre à la destruction. L’ignorance et la docilité des masses, ainsi que le manque d’organisation et de conscience prolétarienne au sein de la gauche, permettent au capitalisme de fonctionner sans interférence. La construction d’une nouvelle culture dans le cadre du nouveau pouvoir est une partie essentielle de notre révolution, car les masses prolétariennes doivent développer un ensemble de valeurs, d’habitudes et d’institutions entièrement nouvelles, une manière entièrement nouvelle de penser et de vivre, une manière entièrement nouvelle de comprendre le monde et d’interagir avec lui, si nous voulons que notre révolution soit couronnée de succès.
La culture bourgeoise d’aujourd’hui n’est pas simplement le reflet du système capitaliste dégénéré, mais elle est considérablement influencée et fabriquée par les institutions bourgeoises afin d’adapter la conscience des masses aux intérêts de la classe dirigeante capitaliste.[30] La libération réussie de l’humanité exige donc le développement d’une conscience prolétarienne suffisamment avancée pour permettre aux masses de se libérer de la manipulation psychologique impérialiste, de se libérer du système capitaliste et de la culture de la destruction qu’il perpétue[31].
Dans son article “Pour une association culturelle”, le communiste italien Gramsci discute de la nécessité de développer une institution pour promouvoir et favoriser le développement d’une culture révolutionnaire saine au sein des masses prolétariennes. Gramsci a identifié plusieurs raisons pour la nécessité d’une telle institution de culture prolétarienne : intégrer l’activité politique et économique du mouvement socialiste à l’activité culturelle ; élever le niveau de conscience politique des masses afin qu’elles puissent mieux comprendre et surmonter leurs problèmes sans s’appuyer uniquement sur la discipline et la confiance en leurs dirigeants ; explorer les problèmes moraux, spirituels et philosophiques plus profonds du socialisme et de la révolution ; et fournir un moyen pour les intellectuels révolutionnaires de contribuer efficacement à la lutte révolutionnaire par leurs compétences et leurs talents.[31]
Alors que notre mouvement révolutionnaire grandit, le besoin d’institutions de culture prolétarienne révolutionnaire augmentera également, bien que cela ne se produise pas de manière uniforme dans le monde entier. Le besoin d’institutions culturelles prolétariennes se fera sentir là où le sentiment révolutionnaire s’est emparé des masses, là où le Nouveau Pouvoir est en train de se construire activement. Il incombe aux lumières guidantes du monde de fournir l’orientation psychologique et culturelle appropriée au développement de la nouvelle culture au sein des masses révolutionnaires et de soutenir le développement sain des institutions culturelles prolétariennes en tant que partie intégrante du nouveau pouvoir.
Construisons la Nouvelle Culture et le Nouveau Pouvoir, et sortons l’humanité des ténèbres ! En avant, camarades !
Sources
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- Petras, James. “Cultural Imperialism…”
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